Quand les gens vous perçoivent ils appliquent sur vous plusieurs filtres. Ces filtres peuvent être leur éducation, leur interprétation de votre apparence, de votre voix, de vos mots. Ce principe est la source d’un bon nombre de jugement de valeurs, d’amalgames et d’injustice.
Dans notre société de consommation ou de dogme, les gens ne sont que très rarement appréciés pour qui ils sont vraiment. Ils sont juger et recevoir une opinion dressée en fonction des critères parfois péjoratifs de la société.
Voilà quelques exemples :
- Si on est un homme -> On est violent.
- Si on est un étranger -> On est victime de racisme.
- Si on est apprêté -> On est riche.
- Si on n’est pas vacciné -> On est complotiste.
- etc.
Ce sont des exemples stéréotypes pour bien comprendre le fonctionnement mais le principe est celui-là. Peu importe à qui vous parlez (cela inclus spécialiste tel que psychologue ou autre) on placera sur vous une identité qui ne sera pas réellement vous. Le psychologue appliquera un « modèle » pour vous comprendre, un prétendant appliquera sa perception du désir pour vous juger, etc.
Le voyant n’est pas du tout un mentaliste. Il doit même faire attention à ne pas le devenir. Quand je reçois un client je fais réellement attention à ne pas me faire une opinion sur lui en fonction de son apparence ou de son identité visuelle. En tant que voyant je dois « ressentir » des vérités justes sur mon client. Ces vérités sont tellement justes qu’elles ne peuvent souvent pas être exprimées de manière « brute » au client. Comme un diamant, ces vérités doivent être « taillée » pour le client.
Ce que je veux dire c’est que si une femme vient pour voir si son prétendant l’aime vraiment et si c’est le bon, la réponse que le voyant obtient n’est pas un oui ou un non mais une explication « juste » de la situation qui rend la réponse du « oui » ou « non » évidente. Mais cette réponse arrive avec une situation qui bien souvent va dessiner le « blocage » (ou l’absence de blocage) qui empêche le client de se réaliser dans sa situation.
Le voyant, avant d’exercer, apprend à ne pas se fier à ce qu’il peut voir ou savoir. Il fait de la voyance. Il doit ressentir. De cette manière, le voyant n’est pas sensible aux différents « filtres » que j’ai cité plus haut dans cet article.
Il n’est pas question dans cet article à définir comment et ce que le voyant ressent. Le sujet ici à retenir est que la voyance est une des seules approches « non jugeante » et sans apriori. Ceci est très important en particulier dans notre société car cela permettra de vraiment comprendre le client et sa situation.